Etape 21 - Langue de Barbarie - En descendant le fleuve Sénégal
Mardi 25 septembre 2018. Ce matin, je pars à la découverte de la faune et de la flore de la Langue de Barbarie***. Une pirogue m'attend au pied de l'hôtel. Nuit parfaite dans mon petit bungalow et ambiance conviviale au bar de l'hôtel. Sauf le patron belge qui croit encore au bon vieux temps des colonies... Bref. Sans commentaire.


Nous voilà embarqués sur la pirogue qui doit nous emmener découvrir la Langue de Barbarie. Sauf que Youssouf, notre guide, a eu l'idée d'embarquer un couple de Canadiens qui nous attendent de l'autre côté du fleuve. Au grand dam de Yérim qui met un point d'honneur à organiser des visites privées. Ok, pas de soucis. On ne va quand même pas en faire une affaire d'Etat. Du coup, nous voilà partis pou remonter le fleuve Sénégal au lieu de le descendre.

C'est l'occasion pour moi de redécouvrir les quais d'accostage des pirogues alignées tout le long du quartier des pêcheurs de Saint-Louis. Mais cette fois-ci, depuis le fleuve, et non la rive.

Au final, cela devient très rapidement intéressant car plusieurs bateaux de pêche sont prêts à partir pour rejoindre la mer.


Face à nous, les hommes remontent les amarres et s'occupent des derniers préparatifs avant de prendre la mer.

Sur les bateaux, c'est l'effervescence. Et tous les hommes du bord s'aquittent de leur tâche.

Derrière moi, entre deux blagues éculées, Youssouf me fait comprendre que chaque famille possède son bateau et que chacune de ces familles arbore des couleurs différentes. Ainsi, contrairement aux apparences, aucun bateau ne se ressemble.


Ca y est. Un premier équipage a largué les amarres et s'élance sur le fleuve Sénégal. Il faudra d'abord le descendre et gagner l'embouchure avant de prendre le large sur les vagues de l'océan Atlantique.

Depuis le pont de son bateau, le capitaine nous salue. A bord, toute la famille est là. Le plus jeunes assistent les plus expérimentés.





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